Après le long coup médiatique subit par la firme américaine dans les griffes de la justice, elle semble enfin respirer et voler vers de nouveaux horizons. Parmi ces horizons, l’Afrique en est une avec le partenariat de Ripple avec la Banque Nationale d’Egypte (NBE).

La nouvelle en choque plus d’un parce que en effet la Banque Nationale d’Egypte se trouve être la plus grande et ancienne banque de ce pays du Nord de l’Afrique et avec la société américaine dans le collimateur de la SEC depuis quelques mois, naturellement des questions se posent. Sachant que le succès de Ripple est surtout dû à son système de fonctionnement qui est basé sur un processus itératif : le Règlement Brut en Temps Réel (RBTR), un réseau de transactions financières qui facilitent les échanges entre les individus et les institutions bancaires, c’est tout autant normal que les banques s’intéressent à cette innovation.

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Ainsi l’Egypte ne fait que suivre le pas de plusieurs pays à l’instar de la Suède ou le Japon qui ont déjà adopté la technologie de Ripple comme système de paiement transfrontalier afin de réduire les coûts et les délais très considérablement.

Sur quoi repose ce partenariat ?

La NBE a en réalité signé un premier accord en février 2020 pour bénéficier de la technologie Ripplenet de Ripple. Grâce à ce partenariat, la banque a accès au réseau mondial de paiement de Ripple. Fort de ses échanges avec les Emirats Arabes Unis, elle peut se connecter avec le fournisseur de services LuLu International Exchange, basé aux Emirats Arabes Unis faisant lui-même partie du Lulu Financial Group pour traiter les paiements transfrontaliers des Emirats Arabes Unis et l’Egypte.

La renaissance de Ripple

Cet accord entre le Banque Nationale d’Egypte et la firme est une véritable propulsion pour Ripple car l’Egypte représente un marché très important. En 2020, le pays a reçu 24 milliards de dollars uniquement en envoi de fonds. Naturellement le pays se classe parmi les cinq principaux destinataires des envois de fonds au monde après la Chine, l’Inde, le Mexique et les Philippines.

Le responsable du groupe des institutions financières et des services financiers internationaux de la NBE, Hesham Elsafty a déclaré:

«L’Égypte se classe parmi les cinq premiers pays du monde en termes de transferts de fonds reçus de ses communautés d’expatriés à l’étranger.

Compte tenu du rôle important que jouent les envois de fonds dans l’économie égyptienne, la Banque nationale d’Égypte vise en permanence à développer et à améliorer l’infrastructure de ce secteur d’activité.

Le partenariat de NBE avec Ripple contribuera à améliorer l’efficacité globale en permettant à la NBE d’établir de nouvelles alliances sur des marchés plus larges avec des coûts réduits et un temps d’intégration plus rapide. Nous sommes très heureux d’annoncer notre nouveau partenariat avec Ripple et Lulu qui, selon nous, contribuera à une nouvelle accélération du couloir d’envoi de fonds entre l’Égypte et les Émirats arabes unis.»

Pendant que la SEC aux Etats Unis, continue d’accuser les deux grandes figures de Ripple pour vente illicite, l’entreprise continue son extension vers d’autres pays. Toutefois, la Banque n’a pas précisé dans son communiqué si elle comptait utiliser l’option On Demand Liquidity (ODL) exploitant ainsi le jeton XRP de la grande compagnie Américaine.

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